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Namur : la Cathédrale Saint-Aubain a retrouvé une croix et sa statue du Christ

Article de Christophe HalbardierCliquez ici

L’échafaudage placé devant la cathédrale Saint-Aubain, à Namur, va être retiré courant de la semaine prochaine. La restauration de la statue du Christ, en haut de la façade, est terminée. L’édifice a ainsi retrouvé une croix.

D’autres travaux suivront bientôt, comme la dévégétalisation des façades ou une intervention sur les maçonneries et toitures. Avant, enfin, de stabiliser le bâtiment. En décembre 2017, la Région débloquait 12 millions €, répartis sur 10 ans, pour restaurer la cathédrale Saint-Aubain, à Namur. Le chantier vient de franchir une étape symbolique.

« La restauration de la statue du Christ portant la croix située au-dessus de la cathédrale Saint-Aubain est terminée »

Amaury Alexandre (DéFI), en charge du dossier.

La cathédrale namuroise récupère du coup une croix en haut de sa façade avant : elle devait être l’une des seules au monde à ne pas en avoir une. La restauration de cette statue était la première phase visible du chantier de rénovation de l’édifice. Et elle s’est tellement bien déroulée qu’elle a pu se terminer un mois avant la date prévue.

« Ceci grâce à la bonne collaboration des divers intervenants, à savoir, l’AWaP, la société momentanée Alexandre Callet sculpteur et Galère, l’Arche Claire et la Province de Namur. Collaboration qui aura permis de réaliser la restauration directement sur place afin de préserver la statue de toute détérioration liée à son déplacement. L’échafaudage sera retiré courant de la semaine prochaine, la Cathédrale retrouvera ainsi son aspect habituel. »

Amaury Alexandre.
Cathédrale Saint-Aubain

Le plus gros travail reste de stabiliser la cathédrale. Une étude avait permis de démontrer qu’il y avait un défaut dans ses fondations, ce qui menaçait sa stabilité à long terme. « En s’appuyant sur l’étude géotechnique ainsi que les relevés géométriques, les auteurs de projet sont arrivés à la conclusion que la capacité portante des fondations des piliers de croisée était insuffisante », rappelle le député provincial. Trois options étaient envisagées :

  • le « rempiétement sur micropieux avec mise en tension contrôlée »,
  • le « rempiétement sur micropieux sans mise en tension « et une solution d’injection du sous-sol sous les fondations.
  •  « La dernière option a été retenue pour les essais car elle est la moins invasive par rapport à l’édifice et sera aussi la moins impactante pour les deniers publics.

Le résultat des essais permettra de savoir si cette option est réalisable », ajoute Amaury Alexandre. À côté de ça, des travaux pour retirer les plantes poussant sur les façades vont se tenir dans les mois qui viennent. Un travail esthétique important mais compliqué. « Les racines sont assez profondes », constate ainsi le député provincial. Un marché pour des travaux d’urgence sur les maçonneries et les toitures est également prévu.

« L’appel d’offres est en cours et les travaux sont prévus courant 2021 »

précise l’élu DéFI

Tous ces travaux sont couverts en grosse partie par des subsides wallons. En décembre 2017, la Région débloquait officiellement 12 millions €, répartis sur 10 ans, pour restaurer la cathédrale. En décembre dernier, la Wallonie a débloqué officiellement 12 millions€ pour lancer les travaux.

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