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Participation Citoyenne

PARTICIPATION CITOYENNE

Réforme de la Province de Namur

Réforme de la Province de Namur

Journée importante pour la Province de Namur aujourd’hui.

📣 Ce 11 septembre 2020, mes collègues et moi-même avons officialisé une profonde réforme de l’Institution provinciale. Celle-ci répond d’une part aux exigences du Gouvernement Wallon qui impose une reprise des zones de secours à hauteur de 24 millions d’euros, d’autre part, pour pouvoir intégrer cette reprise, nous avons pris la décision de faire moins, mais en le faisant mieux. Nous allons donc nous concentrer sur 4 enjeux majeurs pour les années à venir :


➡️ L’Enseignement et la Formation,

➡️ la Culture,

➡️ le Vivre-mieux,

➡️ et la Transition Territoriale.

✅ Celle-ci vise à dynamiser le processus de transition durable sur l’ensemble du territoire namurois. Ceci se fera notamment au travers de projets de développement durable, de la transition digitale et de la mobilité douce.
✅Tout ce projet a été pensé dans le souci de ne pas impacter directement le personnel et d’éviter tout licenciement.

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Inondations : la Province doit jouer son rôle de pouvoir territorial.

Inondations : la Province doit jouer son rôle de pouvoir territorial.

Avant toutes choses, je voudrais m’adresser aux familles qui ont malheureusement perdu un proche lors des inondations qui ont frappé notre pays en juillet dernier, ainsi qu’à toutes les personnes sinistrées. Qu’elles soient assurées de tout mon soutien et de toutes mes pensées émues. Je tenais également à remercier toutes celles et tous ceux qui, de près ou de loin, se sont mobilisés pour venir en aide aux victimes.  

Ces inondations nous prouvent que notre système actuel a montré toutes ses limites quelle que soit la configuration (pluies, orages violents, ruissellement, …)  

La responsabilité est collective, elle ne touche pas un secteur en particulier mais est une question d’aménagement du territoire.  

A ce titre, j’avoue être quelque peu inquiet quand j’entends certains responsables politiques se lancer dans une “chasse aux sorcières” pour identifier les responsables. Ce qui importe, aujourd’hui, outre l’urgence, c’est de tirer les enseignements d’une crise sans précédent et non de tirer sur l’ambulance. Les services provinciaux sont en première ligne et resteront mobilisés pour soutenir et apporter des réponses structurelles aux défis que nous rencontrons. Nous devons en finir avec l’étalement urbain dès maintenant. Cette question doit être sur la table de la rentrée politique en septembre tant pour tenter d’éviter pareilles catastrophes à l’avenir que pour en limiter les conséquences.  

Plus que jamais, la Province doit jouer son rôle de pouvoir territorial. D’une part, la Province de Namur est déjà en charge de l’entretien des cours d’eau non navigables de 2e catégorie ainsi que de 3e catégorie en partenariat avec un grand nombre de communes de son territoire. A ce titre, elle a développé un précieux savoir-faire. Et d’autre part, on l’a vu, les inondations ne s’arrêtent pas aux frontières d’une commune. La gestion des cours d’eau doit s’envisager plus que jamais de manière supra communale. Enfin, lors de crises comme celles que nous avons vécu, la cellule de crise du Gouverneur coordonne l’ensemble des secours précisément sur le territoire provincial.   

C’est pourquoi, je vais plaider pour un renforcement du rôle de la Province à différents niveaux :  

  • Premièrement, en matière d’aménagement du territoire. Il faut mettre un frein à l’étalement urbain et repenser l’équilibre entre tissus urbains et ruraux. Il nous faut maintenir ou re-créer des respirations “vertes” pour lutter efficacement contre les inondations. C’est aussi un plus pour la biodiversité et pour le cadre de vie de tout un chacun. Notre cheval de bataille doit être la remise à ciel ouvert des cours d’eau pour recréer du lien entre le lit mineur et le lit majeur des cours d’eau afin de jouer un rôle de tampon naturel en cas de fortes précipitations. Le code de l’eau met l’accent sur cette question et la Province a clairement un rôle à jouer.  
  • Deuxièmement, au niveau de l’analyse des cartes d’aléa d’inondation. La Province de Namur peut accompagner les communes dans la reconstruction ou la relocalisation d’habitations sinistrées dans les zones impactées et dans leur développement futur. On ne peut pas faire l’économie d’un tel exercice vu l’ampleur des derniers évènements.  
  • En matière d’agriculture, il est bien trop facile de tirer sur les agriculteurs. Il faut aujourd’hui leur donner les moyens de modifier leurs modes de production afin de mieux prendre en compte le phénomène de ruissellement. Il faudra également les accompagner pour restaurer des barrières naturelles, notamment par la plantation d’arbres et de haies, mais aussi en aménageant des espaces herbacés, notamment dans les bandes de retenue imposées par la PAC.  
  • Au niveau de la gestion des cours d’eau, il est nécessaire de renforcer les prérogatives de la Province. Notre  rôle se cantonne trop souvent aujourd’hui à l’entretien et à la remise d’avis non contraignants. Il faut pouvoir lui permettre d’interdire et restreindre l’appétit de certains mais aussi d’avoir le rôle d’arbitre. Un diagnostic des cours d’eau, déjà partiellement réalisé au travers du processus PARIS, de la province sur l’ensemble des linéaires, toutes catégories confondues, doit être réalisé afin, notamment, de rappeler les obligations des propriétaires privés au niveau des cours d’eau non classés. La Province pourra alors, à la demande de ces propriétaires, jouer le rôle de conseiller, quitte à revoir les règles qui président, à ce jour, pour ce type d’interventions.   
  • Enfin, et c’est un élément que nous ne couvrons que partiellement aujourd’hui, et qui est par ailleurs trop éclaté, il nous faut participer activement à la réflexion pour le déploiement de bassins d’orages, afin, à nouveau, d’avoir une réflexion plus macro plutôt qu’uniquement sur base de contraintes locales (souvent liées à un projet de lotissement et donc d’étalement urbain par ailleurs).  
      

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que nous ne pourrons jamais prévenir tout risque d’inondations. Mais, par contre, nous devons tout faire pour minimiser l’impact de ces inondations sur nos concitoyens et leurs conséquences. D’une part, par solidarité, mais aussi par calcul économique. En effet, investir aujourd’hui massivement dans la prévention, en termes de planification mais aussi d’entretien, sera largement moins coûteux que le coût des dégâts de l’épisode que nous vivons actuellement et des répercussions sur l’activité économique qui vont se marquer à plus longue échéance.  

Il va falloir faire preuve de courage politique pour expliquer aux personnes résidant en zone inondable, qu’elles vont devoir reconstruire leur maison ailleurs, là où ils ne vivront plus sous la menace d’une énième inondation. Je ne comprendrais pas que l’on abandonne des citoyens dans des zones inondables alors que l’on connaît, aujourd’hui, les risques encourus.  

Offres d’emploi

Offres d’emploi

Envie de rejoindre une équipe dynamique et de travailler au sein d’une institution proche des citoyens ? La Province de Namur est là pour épauler, stimuler et renforcer les initiatives de terrain. A travers ses 4 métiers que sont le vivre mieux, la transition territoriale, l’enseignement et la culture, Elle joue un rôle important de pouvoir intermédiaire entre les communes et les instances supérieures que sont la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Etat fédéral.  Découvrez ci-dessous les offres d’emploi à la Province de Namur :

Coordinateur qualité à la Haute Ecole de la Province de Namur – mi-temps – fin 27/08/21

Conseiller pédagogique à la Haute Ecole de la Province de Namur – temps plein – fin 18/08/21

Formulaire de candidature spontanée

Producteur locaux : la Province a besoin de vous !

Producteur locaux : la Province a besoin de vous !

La Province de Namur a lancé l’opération “Paniers suspendus”, à l’instar des « cafés suspendus ».  

Ce concept, originaire d’Italie, fait son petit bonhomme de chemin depuis quelques années et notamment dans les cafés namurois et même dans certaines friteries. Concrètement, un client consomme un café, ou une frite, et en paie deux. Le premier est pour lui et le second est « suspendu ». Le gérant l’affiche alors sur sa devanture afin qu’il soit visible et puisse être offert à une personne dans le besoin. L’idée consiste ici à appliquer ce concept à des fruits, légumes ou autres denrées produites par les producteurs locaux actifs sur le territoire de la Province.   

Il s’agit de créer une solidarité locale. Il y a beaucoup de citoyens qui sont confrontés à des difficultés par les temps qui courent et c’est encore plus vrai avec la crise sanitaire. L’accent est mis sur les producteurs locaux afin de favoriser l’accès à une nourriture de qualité, de saison qui privilégie les circuits courts.  

Le consommateur peut soit ajouter des légumes dans le panier présent sur le comptoir, soit, dans le cas d’une commande en ligne, indiquer le montant de son don au producteur afin que celui-ci puisse remplir le panier en fonction des disponibilités. Cette « récolte » sera ensuite redistribuée au travers d’associations telles que les restos du cœur ou de CPAS, vers les plus démunis.  

La Province de Namur a tenu à associer et à mettre à l’honneur les producteurs locaux afin de valoriser les produits de notre territoire qui sont hautement qualitatifs. Suite à la crise sanitaire et au confinement il y a eu un engouement très marqué pour ce mode de consommation et un des objectifs du projet était également de pérenniser cette façon locale de consommer. De plus, le projet peut également servir à redistribuer les invendus de productions vers les personnes les plus démunies. 

Vous êtes producteur et désireux de participer au projet ? Rien de plus simple : « Il suffit de se connecter sur la plateforme de participation citoyenne de la province de Namur et de vous inscrire en cliquant sur « paniers suspendus ».  

Plus d’infos :  

Interview Must FM dans le cadre de l’émission « Le Mag »

Le Conseil Provincial renouvelle les contrats de gestion des contrats de rivière :

Le Conseil Provincial renouvelle les contrats de gestion des contrats de rivière :

Le Conseil Provincial de ce jeudi 20 novembre 2020 a validé le renouvellement des contrats de gestion entre la Province de Namur et cinq des contrats de rivière actifs sur son territoire, sur les 14 que compte la wallonie : Ourthe, Lesse, Sambre et affluents, Meuse aval et affluents, Semois-Chiers.  

Il est important de maintenir une interactivité entre les contrats de rivière et la cellule cours d’eau de la Province de Namur pour optimiser le travail de terrain et maintenir la bonne santé de nos cours d’eau. Ils sont un patrimoine naturel riche d’une biodiversité inestimable et la source d’activités économiques dont dépendent de nombreux acteurs.  

Tout en protégeant cette biodiversité, les contrats de rivière fédèrent tous les acteurs qui souhaitent préserver cette précieuse ressource que sont les cours d’eau : riverains, pêcheurs, agriculteurs, entreprises, secteur touristique,… 

Parmi ces objectifs figurent notamment l’amélioration de la qualité de l’eau pour en garantir la multiplicité des usages, mettre en valeur le patrimoine culturel lié à l’eau, minimiser les phénomènes d’inondations, développer les activités économiques et le tourisme dans le respect des milieux aquatiques,… le tout décliné en une multitude d’action de terrain tout au long de l’année.  

Une des missions les plus importantes des contrats de rivière consiste à dresser un inventaire des atteintes aux cours d’eau : déchets, entraves à la bonne circulation de l’eau et des poissons, érosions, apparition de plantes invasives, utilisation d’herbicide le long des cours d’eau, érosions des berges,… Les cours d’eau sont alors parcourus à pied ou en barque et chaque atteinte observée fait l’objet de la création d’un « point noir ». Ces points noirs sont alors transmis aux gestionnaires des cours d’eau que sont notamment la cellule cours d’eau de la Province de Namur qui prend alors les mesures nécessaires pour régler ces différents problèmes.  

Au vu de ce travail essentiel et considérable, il était donc primordial que la Province de Namur renouvelle ses contrats de gestion afin de rester l’un des trois bailleurs principaux au côté du Service Public Wallon et des communes concernées et ce en vue de continuer de profiter de nos beaux cours d’eau dans le respect de la nature.  

Crédit photo : contrat de rivière Lesse 

De l’importance de la laïcité

De l’importance de la laïcité

Alors que les hommages se succèdent pour honorer la mémoire de Samuel Paty, enseignant d’histoire-géographie dans les Yvelines en France, sauvagement assassiné pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, nous sommes en droit de nous (re)poser la question de l’importance de la laïcité dans la sphère publique.

La laïcité est le principe de séparation dans l’état, de la société civile et de la société religieuse et d’impartialité ou de neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses. Elle est le rempart contre les extrémismes totalitaires et religieux. L’éducation laïque est importante pour assurer le principe de liberté, que ce soit la liberté d’expression, la liberté de pensée, la liberté de culte… Mais aussi pour assurer le principe de liberté et de développer un sentiment de tolérance et d’acceptation de tous.

Nous sommes ici face à deux postulats : soit nous considérons les lois comme étant ainsi faites, et advienne que pourra face à la montée des extrémismes, soit nous considérons qu’elles sont imparfaites et décidons de les réformer afin de conserver un état de droit et un bon vivre ensemble.

La laïcité donne la même place à chacun indépendamment de ses convictions religieuse, et ce dans le plus stricte respect de la loi. Pour respecter ce fondement, il est important d’inscrire le principe de laïcité, garant de la neutralité de l’état, dans la constitution.

A la rencontre de nos producteurs locaux

A la rencontre de nos producteurs locaux

Episode 3 : Cannavie

A la rencontre de Cannavie

Nous avons eu la chance d’aller à la rencontre de Victor, chanvrier en Province de Namur

A la découverte du Chanvre

Chez Cannavie, on cultive le chanvre dans le but de récolter la graine. C’est une plante riche en protéines, en acide gras polyinsaturés et forte d’éléments essentiels à l’organisme. On peut également décliner celle-ci en cosmétique dès lors que l’on extrait l’huile de la graine. 
Le chanvre peut aussi servir de matériaux isolants, de paillage horticole, dans la conception de vêtements, de cordages, mais aussi de matériaux composites, notamment dans le milieu automobile.

« Je suis persuadé que cette plante a un rôle énorme à jouer dans la transition écologique »

Victor.

En conclusion

Quand on voit la feuille, les gens font directement le lien avec le côté psychotrope du chanvre, cependant, il y a énormément d’autres choses dans cette plante que le côté planant. 

… Suite au prochain épisode ;)

Plus d’informations sur le chanvre et Cannavie : https://cannavie.be/

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Namur : la Cathédrale Saint-Aubain a retrouvé une croix et sa statue du Christ

Namur : la Cathédrale Saint-Aubain a retrouvé une croix et sa statue du Christ

Article de Christophe HalbardierCliquez ici

L’échafaudage placé devant la cathédrale Saint-Aubain, à Namur, va être retiré courant de la semaine prochaine. La restauration de la statue du Christ, en haut de la façade, est terminée. L’édifice a ainsi retrouvé une croix.

D’autres travaux suivront bientôt, comme la dévégétalisation des façades ou une intervention sur les maçonneries et toitures. Avant, enfin, de stabiliser le bâtiment. En décembre 2017, la Région débloquait 12 millions €, répartis sur 10 ans, pour restaurer la cathédrale Saint-Aubain, à Namur. Le chantier vient de franchir une étape symbolique.

« La restauration de la statue du Christ portant la croix située au-dessus de la cathédrale Saint-Aubain est terminée »

Amaury Alexandre (DéFI), en charge du dossier.

La cathédrale namuroise récupère du coup une croix en haut de sa façade avant : elle devait être l’une des seules au monde à ne pas en avoir une. La restauration de cette statue était la première phase visible du chantier de rénovation de l’édifice. Et elle s’est tellement bien déroulée qu’elle a pu se terminer un mois avant la date prévue.

« Ceci grâce à la bonne collaboration des divers intervenants, à savoir, l’AWaP, la société momentanée Alexandre Callet sculpteur et Galère, l’Arche Claire et la Province de Namur. Collaboration qui aura permis de réaliser la restauration directement sur place afin de préserver la statue de toute détérioration liée à son déplacement. L’échafaudage sera retiré courant de la semaine prochaine, la Cathédrale retrouvera ainsi son aspect habituel. »

Amaury Alexandre.
Cathédrale Saint-Aubain

Le plus gros travail reste de stabiliser la cathédrale. Une étude avait permis de démontrer qu’il y avait un défaut dans ses fondations, ce qui menaçait sa stabilité à long terme. « En s’appuyant sur l’étude géotechnique ainsi que les relevés géométriques, les auteurs de projet sont arrivés à la conclusion que la capacité portante des fondations des piliers de croisée était insuffisante », rappelle le député provincial. Trois options étaient envisagées :

  • le « rempiétement sur micropieux avec mise en tension contrôlée »,
  • le « rempiétement sur micropieux sans mise en tension « et une solution d’injection du sous-sol sous les fondations.
  •  « La dernière option a été retenue pour les essais car elle est la moins invasive par rapport à l’édifice et sera aussi la moins impactante pour les deniers publics.

Le résultat des essais permettra de savoir si cette option est réalisable », ajoute Amaury Alexandre. À côté de ça, des travaux pour retirer les plantes poussant sur les façades vont se tenir dans les mois qui viennent. Un travail esthétique important mais compliqué. « Les racines sont assez profondes », constate ainsi le député provincial. Un marché pour des travaux d’urgence sur les maçonneries et les toitures est également prévu.

« L’appel d’offres est en cours et les travaux sont prévus courant 2021 »

précise l’élu DéFI

Tous ces travaux sont couverts en grosse partie par des subsides wallons. En décembre 2017, la Région débloquait officiellement 12 millions €, répartis sur 10 ans, pour restaurer la cathédrale. En décembre dernier, la Wallonie a débloqué officiellement 12 millions€ pour lancer les travaux.

Plan de relance de la province de Namur suite à la crise sanitaire du COVID-19

Plan de relance de la province de Namur suite à la crise sanitaire du COVID-19

Durant la crise sanitaire du COVID-19, divers secteurs ont subi de lourdes conséquences. Parmi eux, les activités touristiques et culturelles.

Faisant suite à des consultations des acteurs du territoire namurois, le Collège provincial a décidé de mobiliser ses moyens afin de mettre en place un plan de relance stratégique en faveur des secteurs les plus touchés. C’est également dans cette ligne de conduite que la province souhaite ancrer les bonnes habitudes prises lors de la crise tant en matière de développement durable que de consommation responsable et locale.

Un réseau de pistes cyclables

Constat :

Dans cette situation inédite qu’est la crise du covid-19, les citoyens se sont tourné massivement vers le vélo et en particulier vers le vélo électrique afin de remplacer l’usage de la voiture ou des transports en commun. Il est dès lors primordial que la province puisse rendre cette alternative durable au travers de l’harmonisation des infrastructures (tels que le Ravel et les réseaux points-nœuds) qui existent actuellement, mais de manière éparse. Cette démarche prend d’autant plus sens dès lors que nous connaissons les problèmes de congestion automobile du namurois.

Pour construire le monde d’après en embrayant sur ce plébiscite, il convient de :

  • Relier les réseaux cyclables en permettant les déplacements quotidiens.
  • Faciliter les déplacements « doux » entre domicile et lieu de travail.

→ Comment ?

  • Identification et création d’un maillage intelligent de mobilité douce entre les réseaux touristiques existants (Ravel, Points Nœuds, …) et les pôles d’intérêts économiques ainsi que les lieux de « services » tels que des écoles, services publics et crèches.
  • Garantir des itinéraires assurant la sécurité des usagés ainsi qu’une signalétique claire et efficace.
  • Collecte de données existantes et cartographie des chaînons manquants afin de permettre tous déplacements utiles.
  • Chiffrer et budgétiser les travaux d’infrastructure nécessaires pour la mise en place de ces itinéraires afin de soumettre ensuite les dossiers à la Région wallonne.

Une carte de fidélité pour consommer local :

Constat :

Les citoyens ont plébiscité les producteurs locaux durant le confinement, privilégiant une alimentation saine et durable et une consommation locale à taille humaine. Nous souhaitons ardemment pérenniser ce comportement afin de favoriser nos commerçants et nos producteurs qui font vivre littéralement notre territoire. Nous proposons dès lors de mettre en place, outre des plateformes de vente en ligne, un système de « carte de fidélité » visant à « fidéliser » les clients de ces commerçants et producteurs locaux.

→ Comment ?

  • Recenser les acteurs et favoriser l’économie durable et locale en harmonisant les cartes et listings existants pour tendre à liste complète des initiatives durables du territoire namurois.
  • Développer une carte de fidélité prenant la forme d’une application simple et rapide.
  • Les cadeaux ou incentives gagnés par le citoyen au travers de la carte seront pris en charge de la province.
  • Ceux-ci seront en lien avec les autres métiers de la Province qui nécessitent aussi une relance : la Culture (pass pour le Delta et nos musées provinciaux) et le Tourisme (entrées au Domaine provincial de Chevetogne) ainsi que via nos partenaires (Centres culturels, Maisons de Tourisme, etc…)

Pour trouver les 12 mesures de relance de la Province, cliquez ici !

A la rencontre de nos producteurs locaux

A la rencontre de nos producteurs locaux

Episode 2 : La Ferme de la Préale

A la rencontre de la Ferme de la Préale

Dans la région du Condroz, à Achet, sur la commune de Hamois, nous sommes allés à la rencontre de cette micro-ferme de maraîchage en permaculture et bien plus encore,…

Des porteurs de projets

Achetée il y a maintenant deux ans, la Ferme de la Préale à vu le jour dans le but de soutenir divers porteurs de projets, comme le maraîchage, sur une surface de 1500m2. C’est également un gîte, une halle rurale et une cuisine de transformation.

 » La première médecine, c’est l’alimentation. C’est consommer des produits de qualité, sains, nutritifs, où on valorise la terre et où on ne la détruit pas. « 

La ferme de la Préale.

Une ferme agroécologique, inspirée de la permacutlure.

C’est également prôner une économie locale et plus humaine, valorisant la solidarité entre les différents acteurs afin de permettre de nouvelles connexions. C’est redonner un sens à notre façon de consommer et connaître l’origine des produits que l’on met dans notre assiette.

La ferme de la Préale est un projet qui se veut écoresponsable mais qui est également écotouristique.

Présentation de la Ferme :

  • Le maraichage en permaculture : fruits et légumes de qualité
  • Une production de semences de fruits et légumes qui s’installe dans un premier temps dans le pré-verger
  • Le pré-verger, avec au-dessus des pommes et des poires, et en dessous des petits moutons et puis des poules…
  • Une forêt jardin, ou plus précisément, une forêt nourricière (les anglo-saxons parle de food forest)
  • Une halle rurale comprenant une cuisine de transformation, une salle de réunion, une halle polyvalente
  • Des stages de formation et des séjours thématiques sur le maraîchage, l’agroécologie, la permaculture, la transformation et la conservation de produits
  • Une capacité d’accueil avec des gîtes de 14, 8 et 5 lits

En conclusion :

Une nouvelle visite agréable et constructive qui nous montre que la Wallonie, en la province de Namur, n’est pas en reste en terme d’environnement, d’agriculture ou de solidarité. La Ferme de la Préale, véritable incubateur de projet, nous démontre encore une fois, qu’ensemble, nous pouvons contribuer à faire de ces éléments sociétaux une priorité.

… Suite au prochain épisode ;)

Plus d’informations sur la Ferme de la Préale : preale.be

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